Elias (Morin)

La question de lien entre civilisation et les mœurs.Hypothèse d’un progrès vers des mœurs plus civilisées qui se fait observer aux différents niveaux. 

Elias prend une échelle d’études vaste dans le temps (XIIIe au XIXe) et dans l’espace (Occident) se basant sur les données historiques, documents et des textes historiques. 

Le résultat (P1, Chap. 2) en est que les catégories sociales inférieures recherchent à rejoindre les catégories supérieures qui a son tour font de la surenchère dans le raffinement provoquant ainsi la civilité et un progrès de la civilisation.  Le problème de l’approche est qu'il ne prend pas le processus arrivant directement au résultat (civilisation d’un pays). 

Elias décrit miteusement de differants aspects de civilité des mœurs.  L’étude a des cotes fortes : 

• Un mécanisme simple et de bonne portée ;
• Qui rend compte d’une diffusion ;
• Dans le domaine flou des mœurs ;
• En s’appuyant sur les comportements individuels. 

Mais montre quant même des faiblesses :

• Semble en faire  une loi de l’histoire (génération de sociologues)
• Marqué par une idéologie du progrès ?
• Explique peu les régressions
• Ne creuse pas assez les différences de contexte (France, Allemagne, Occident…)

La théorie peut être applique dans n’importe quel domaine, y compris connaissance, éthique…

Parlebas,

En matière de jeux sportifs, il s’agissait de trouver ce qui est cache.  L’hypothèse étudie est que les classements des sports restent souvent superficiels.  Un classementpraxéologique, selon les interactions motrices, permet d’accéder à des universaux.  Ce nouveau regard sur l’espace, le temps, les formes des jeux sportifs permet de modifier les hiérarchies de prestige entre eux.  Il s’agissait d’appliquer une recherche d’invariants sous-jacents (~structuralisme ?) et mathématisation/modélisation des interactions (Boudon). 

Des cotes fortes ont été étudies :

• Un classement aussi simple que puissant et central ;
• Des frontières claires entre jeux, jeux sportifs et sports ; 
• Une analyse praxéologique d’activités motrices en réseau qui s’avère éclairant. 

Avantages moins explorés :discret sur les contextes plus large, sociaux, économiques, culturels et discret sur la compréhension des raisons des joueurs et des sportifs.  Et méthode qui peut s’appliquer a d’autres activités (tout est jeu…). 

En conséquences sont plutôt institutionnelles et surtout à faire évoluer les politiques olympiques, les programmes scolaires, la pédagogie de l’éducation physique et sportive et même les infrastructures de loisirs.