14/III
réf J-L Marillon
Hegel dan l’Histoire: “veritable initiateur de la Philo moderne car pensée comme principe…” “Hero” comme individuel qui parvient tout seul (rupture avec les précédents) a produire qch. + véritable philosophe (v. théologie). + il a retrouve le seul de la Philo (de l'Antiquite) et Philo est revenu a la source.
Antécédentes dans le sens des profs. Études chez les Jésuites (ordre religieux mais pas monastique - donc ouvraient les collèges, Dsc - a la Fleche). Hamlin dit qu’il n’a appris chez les Jésuites que la Philo grec, At. Donc retrouvaille de la Philo grec a été une conséquence de ses études.
Objection d’Antoine Arnot a Dsc: réf a St Augustin comme celui qui partage la base avec Dsc. Dsc ne répond pas vraiment. Dans XX s - objection est reprise par Etienne Gilson (historien de la Philo), Index scolastico-cartésien, Alcan, 1913 (idée de mélange de Dsc avec Moyen Âge), Études sur le rôle de la pensée médiévale dans la formation du système cartésien, Vrin, 1930 (confrontation historique avec pensée médiévale, aussi tradition augustinienne).
Il y avait d’autres objections dans ce sens.
“Meditation” n’est pensée, genre théologique occidental, réflection religieuse pour faire étude philo. Pour relever de l’accese et discipline de la pensée, l’exercice acétique. Réf Ferdinand Alquie, Découverte métaphysique de l’homme chez Dsc.: charactere personnel de l’oeuvre de Dsc. Cela veut dire que le systeme est secondaire, la critique et la discipline de la pensée était premier préoccupation. Mais vu le caractere politique de Dsc cela peut être une ruse. Il promet d’en dire plusieurs conséquences de ce choix de format.
Dans la tradition de la Méditation = parcours vers le Dieu. Cogitation - méditation - contemplation, donc moyen a contemplation du Dieu. Grand livre de méditation - Ignace de Loyola, Exercices spirituels. Et livre donnait la pratique dans les écoles. Objectifs - contemplation / illumination / même union.
Pourquoi donc chez Dsc?
1. Stratégie. Réf art B. Rubidge, Méditation of devotion and meditation de Dsc. Dsc remet tout en doute et donc tromper l’eglise. Ref phrase de Dsc ‘je m’avance masque” (peur de précédent de Galiley). Et le fait de dédicace a l’eglise le prouve.
Il vise la plus grande publique (Discours, Méditation, Principia, lettres), et change style et contenu en fonction de la stratégie, de la publique.
28/III
Loyola. Meditation se deroule dans le temps, division jusqu’aux minutes. + dimension interieur de la Meditation, rapport avec soi-meme, avec sa conscience, mais il se fait avec le directeur, pas en solitude. + 2 grand moments: (1) negatif, se debarasser de qch, de peches, purger l’ame et (2) trois puissances / forces de l’ame necessaires pour mediter - entendement (raisonnement), memoire (tjr de repetitions) et volonte (courage). Intelligence ne suffit pas soi seule. Ce sont des capacites evoquees par Augustin. Importance de l’adaptation de la Meditation - pas les memes meditations pour les differentes publiques.
Dans d’autres Meditations dans la tradition il pouvait y avoir plus d’aspect theorique. Mais pour la perception generale ca a ete manuel pratique.
Pour Loyola pourtant, il ne s’agissait pas de s’instruire seulement, mais de changer la vie. Loyola parlait de “guerison”. Par le mediation - pas d’exercice intellectuelle - mais devenire quelqu’un. Pas uniquement contempler le dieu mais se transformer, on se nourrit de dieu.
Ref. controverse entre Drd et Fo sur la 1re Meditation. Pour Fo - ce n’est pas pure demonstration car le S n’est pas implique dans la demonstration. il est neutralise, S ne change pas, dans la Meditation - modification de S, implique S mobile et modifiable par l’effet du discours. C’est le discours qui agit sur le S, je me transforme.
Genre de Meditation pour Dsc.
- comme dialogue avec soi-meme. Oui, il se demande et s’adresse, etablit les rapport a ses propres questions.
- division en temps. ref Martial Gueroult, Dsc selon l’ordre de raison - essentiel chez Dsc est ordre mais pas vraiment le temps. Dsc progress selon l’ordre decrit dans le premier paragraphe de la Meditation 1re: fausses opinions et principes - developpement de connaissance mal assuree - il l’a apercu la faussete - il decide de se defaire de ses opinions - mais il attend l’age qu’il faut (etre eu maximum, plus capable de le faire, mais avant de se degrader, l’acme), differer longtemps (l’approche de Proust) - mais pendant l’attente il reflechissant, dans le temps de Meditation il agit (!) - le temps de maturation et necessaire et la reflection est la, action peut venir apres, et est venu apres, la ou il se debarasser des fausses opinions. A la fin de la 2me Meditation il s’arrete d’ecrire pour mediter vraiment, meditation commence la ou le texte s’arrete = la nuit porte conseil chez Loyola. Meditation se passe la ou raisonnement, meme p-e conscience s’arrete, ce n’est pas un processus purement intellectuel.
11/IV
Comparaison avec Jolola - les memes idees: intervention de la volonte + idee d’adaptation au public aux differents types de publique - vise la publique specifique.
Lettre a Huygens du 12/11/1640 - dit qu’il faut lire 5 premiere meditation d’un sul coup - donc le rythme correspond au rythme de la pensee de celui qui est entierement consacree et est a son top de capacites. Mais pour “les lecteurs” doivent y passer du temps, s’il ‘agit de tout le monde - il faut passer au moins une semaine. C’est donc l’idee d'adaptation (de Jolola).
Ref. Recherche de la verite de Dsc.
Complete RECHERCHE DE LA VÉRITÉ PAR LES LUMIÈRES NATURELLES QUI, À ELLES SEULES, ET SANS LE SECOURS DE LA RELIGION ET DE LA PHILOSOPHIE, DÉTERMINENT LES OPINIONS QUE DOIT AVOIR UN HONNÊTE HOMME SUR TOUTES LES CHOSES QUI DOIVENT FAIRE L’OBJET DE SES PENSÉES, ET QUI PÉNÉTRENT DANS LES SECRETS DES SCIENCES LES PLUS ABSTRAITES.
Concepte de la Honnete Homme - q’un qui ne se laisse pas enferme dans une matiere, pas specialiste de rien, amateur qui s’interesse a tout, large d’esprit (ref LaRochfoucault, c’est aussi ideal de la cour). Reaction a la specialisation des sciences apres la Renaissance, a l’humanisme. Dans XVII s.
Et la Dsc repete debut de la Meditation 1re - il faut remettre en question tous les opinion precedents. Mais dans le Discours sur la methode - Dsc dit que cela n’est pas pour tout le monde car quasi-totalite du monde se compose de 2 types: 1 - ceux qui doutent de tout et en sortent pas 2 - ceux qui se font guides dans leurs recherches par q’un. Meditations sont donc pour une categorie tres limitee.
Revenant sur les honnetes hommes - ils ont besoin d’un bon guide. Et c’est Dsc. L'honnete homme ne refait pas la meditation mais en profite des resultat. Honnete homme - vient apres (pas avec).
18/IV
Pour Fo - difference de la meditation et pure demonstration (Histoire de la Folie), il parle de la meditation demonstrative. Meditation exige double lecture: 1- ensemble de propositions qui forment “system” (systeme de raison, devpt logique) qui chaque lecture doit parcourir et 2 - ensemble d’”exercice”, dimension vecue, chaque lecture doit etre affecte si il veut devenir un S enoncant la verite (pour Loyola - revivre la vie du Christ, pas de dimension logique, releve de la foi). Le but de l’exercice est la logique, le systeme, mais la logique depend de notre effort de depasser l’apparence.
Les deux exige un exercice. Mais Descartes ne s’interesse pas de la foi, de vivre une vie de Jesus, mais avoir connaissance, connaitre la verite. Et pour arriver a la rationelle il faut passer par exercices qui ne sont pas totalement rationnelles.
Le moment ascetique pour la science (ce qui a ete critique par Nz pour qui la science a pour but l’ascetisme).
Ref. Jean-Marie Beyssade, commentaire sur Meditation. Qui etudie la demonstratio et ascese. Pour arriver a une connaissance “ferme et solide” il faut entreprendre une fois dans ma vie de me defaire de prejuges. Un liaison entre eternite et la vie d’un homme, arrive a l’eternite de la vie.
Ref. Martial Gueroult dans Dsc, selon l’ordre de raison (1953). soutine la pur rationalite de Dsc. Pour lui, Dsc est de la demonstration pure, math est le modele de demonstration.
16/V
Les textes, raisonnements s’arretent, mais la meditation ne s’arrete pas entre les textes. Cla pose probleme pour l'anthropologie de Dsc, comment est construit l’homme, la pensee qui n’a pas besoin de la corporaite - or pour meditation il existe tjr effort physique. E.g. attention demande une exercice physique. Alors que celui dit que l’homme c’est d’abord l’esprit. + Probleme logique - comment penser si la pensee n’est pas uniquement raisonnable.
En tout cas il y a une dimension non-logique.
Doute (1re Meditation)
Sans le doute on arrive jamais a la verite, on ne progresse pas a la verite. Contre scepticisme - pour Dsc pour affirmer il faut doubter au fond. Dans tous les textes sans doutes - Dsc lui-meme les considere faibles - justement parce qu’il n’y avait pas du moment de doute.
Dans le Discours sur la Methode de 1637 - dans le commentaire a Pere Vatier (22/02/1638) Dsc dit que le texte sur l’existence du Dieu est trop obscure. Et la principale raison de la faiblesse - “je n’ai pas ose s’eteindre sous la raison du sceptique ni dir toutes les choses necessaires”, donc n’ai pas ose de doubter. (Alors que le Discours dit les memes choses que dans le Meditations) Il faut doubter pour savoir. Doubter - necessaire mais dangereux.
Mais ce n’est pas possible connaitre l’existence du Dieu sans passer par le meme doutes que pour les choses materielles.
“Meditations” sont venues apres Discours et apres le doute vari.
Le danger de doute - c’est qu’on n’en sort pas. C’est degout qu’il epreuve par rapport au doute des sceptique. Il faut pas aimer le doute, il faut s’en sortir. Mais pour cela il faut passer par le doute. Alors que les sceptique ne doute que pour douter. Il faut que cela arrive a la connaissance.
C’est alors le doute methodique. N’est pas une fin en soi, mais juste un chemin. Ref. Molle Oreiller de Doute de Montaigne - etat agreable, c’est bien y rester, c’est un repos.
Pour Dsc on commence par savoir - cela est donne immediatement. C’est pour ca qu’il faut proceder par se defaire. Probleme n’est pas qu’on ne sait pas, probleme est justement qu’on sait. Image de panier de pommes parmi lesquels il y a de pourris. On commence par vider le panier - puis examiner un apres l’autre. Il faut douter de toutes les opinions. La verite est donc cela qui resiste au doute, a tous les efforts negatifs de doute, qui persiste.
Pour douter le premier impulse - c’est la volonte de remettre en question, volonte de ne pas croire en ce qui est douteux. Ce qui est douteux je dit que c’est faux, transition de doute en faussete. Et c’est une erreur dire que c’est faux.
Dans l’Objection V - Dsc pass d’un preguje a un autre - Dsc n’est pas philosophe. Dsc respond que pour corriger les erreurs il faut passer a un autre extreme, la vie dit que douteux est vrai, Dsc fait la meme chose disant que c’est faux pour balancer les choses. Ce n‘est pas acte intellectuelle, acte de volonte. Dimension de l’exercice. Pour nous habituer.
23/V
Le doute du point de vue purement logique, la doute hyperbolisee, methodique n’est pas necessaire. Et surtout le douteaux n’est pas faux.
Lecture.
Il rejette tout ce qui vient des sens. “Mais” je ne peux pas se tromper des chose qui sont pres (la main). Il introduit une ngation (faut pas croire) pour puis introduire restriction (quand meme…). “Mais” il y a des gens qui se trompe aussi sur ce qui est proche. “Mais” ce sont des fous, et je ne suis pas fou. Il avance par negation de la negation. ET donc il arrive a ce que le proche est credible.
ref. controverse entre Fo (pour lui le raisonnement exclut les fous) et Drd.
Et puis - “Toutefois” - en tant qu’homme (comme tout le monde) je dort - et la j’ai de reves - qui sont encore pire que la folie - et cela arrive a tout le monde.
Il procede par il discute avec lui-meme.
Mais je n’ai pas moyen de distinguer le sommeil et veille. S’il ya qch de vrai, qui resiste a toute doute - cela doit etre vrai meme dans la reve.
Pour Dsc les idees geometriques et mathematiques sont toujours vraies. Mais c’est une seule mathematique et geometrie. Pour lui il y a une nature geometrique, la realite est fait selon les lois geometriques.
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