14/II – 2012
Épicurisme
L'époque du crise du monde (tyrannie, guerre de Peloponece). Alors le sentiment de la fin du monde, que tout est dit.
L'atomisme d'Épicure est une science mais on parle du plaisir, du bonheur. Sa philosophie se consiste de 3 partie (sans hiérarchie mais l'étique est primordiale):
- logique;
- physique;
- étique.
Selon Guyau l'étique d'Épicure est une morale sans obligation ni sanctions.
Parmi les sources les plus citées sons 3 lettres – la plus importante est celle a Hérodote. Elles contiennent 81 maximes d'ordre bien précis qu'on apprenait par cœur.
Structure des idées philosophiques:
- pas de crainte de Dieu
- pas de crainte de la mort
- accessibilité du bonheur
- douleur est supportable.
Cela emmène au paix de l'ame + ataraxie (absence de trouble). La philosophie comme médecine contre douleurs du monde. Et en tant qu'un médecine – on ne peut pas en prescrire n'importe quel – critique du dogmatisme.
Matérialisme. Tout est matériel.
At (sur Démocrite) distingue les atomes par formes / par ordre / par position. Lucrèce reprend – les mêmes atomes font tout. Les atomes sont en éternel mouvement. Une condition sine qua non est l'existence de vide.
Perception se réalise par rapprochement d'une pellicule d'atomes détachée de l'objet, simulacre. Pensée de son cote est une vision, perception mentale.
Finite.
- L'univers est infini.
- Les mondes sont de nombre infini.
- Notre monde est mortel.
- Le Dieu ne se soucie pas des affaires de l'homme – nécessité de l'ataraxie.
- L'ame est matérielle – donc mortelle (= sommeil éternel) – donc il ne faut pas craindre la mort – alors le souvenir du bien est plaisir = fin de la nature (qui est douloureuse) = ataraxie.
Plaisir (étique).
La philosophie est nécessaire et c'est urgent (aussi Lucrèce).
Les désirs se distinguent: naturels (qui ont de limites) v. non-naturels (pas de limites) – l'idée de régulation de désir.
Lettre a Hérodote.
4 critères de vérité:
- (!) sensation (sensualisme épicurien) – alors il n;existe pas de l'explication mais uneexplication. Pour Épicure la sensation est toujours accompagnée d'affection.
- prénotion (prolepses) = idée générale pour empirisme.
- appréhension immédiate de la pensée (= intuition).
- affection: plaisir (= ne pas souffrir) / douleur.
Rien n'est ne de rien et rien ne revient au néant. L'Univers en totalité est immuable, consiste de corps (attestes par sensations) de vides (nécessaires pour mouvoir). Accepte l'idée de division d'atomes.
Perception. 3 sens sont des modalités de toucher (car tout est contact d'atomes). Comme la perception est faite avec un pellicule d'atomes – tout est rempli d'images. Mais a la perception s'ajoutent les atomes qui viennent des yeux – théorie de double émission (aussi chez Démocrite).
Le faux et l'erreur résident toujours dans ce qui est ajoute a la perception, i.e. dans l'opinion.
15/II – 2012
Langage. Pour Épicure se crée par nature et pas par convention. Il n'est pas donne par un inventeur, pas par un dieu. Dans Lucrèce – il existe une pré-notion de l'utilité du langage (= At pour qui l'homme est dote des organes pour avoir un langage). Pareil pour les inventions^ l'homme s'inspire de la nature. La nature-institutrice.
Lettre a Menecé.
Théologisme matérialiste.
Rien a craindre, pas de crainte de Dieu, pas de crainte de la mort (car penser la mort est panser le rien).
Nominalisme épicurien – car "la mort n'est rien par rapport a nous" (ne = par rapport a tout le monde).
Sensualisme – car la mort n'a aucune expérience.
Le plaisir nous mène dans la vie (Cicero: tous les etres animes coursent vers plaisir et évitent le douleur). On peut supporter la douleur. Les désirs sont de 2 genres:
- naturels (nécessaires et pas nécessaires);
- vains.
Alors les désirs vains viennent de 3 causes:
- augmentation a l'infini la satisfaction d'une désire naturel;
- augmentation a l'infini la satisfaction d'un désir naturel mais pas nécessaire (e.g. amour par passion, passion est ajoutée a l'amour par un opinion – e.g. chez Sade ou l'érection = despotisme);
- désir illimité des le départ, fondée sur des vains opinions (e.g. richesse, immortalité).
Épicure ne reconnaît pas le plaisir mixte – plaisir et douleur ne coexistent pas dans le même organe, mais ils peuvent se succéder.
L'amour et l'amitié sont les plaisirs naturels, qui emmènent au bonheur. Culte d'amitié chez les épicuriens. Mais ils sont utilitaristes et l'amitié réside dans l'utile, ami = bodyguard (donc sacrifice pour un ami).
Mais la vie simple n'est pas une vie sauvage. Donc les inventions techniques doivent lutter la souffrance, terminent l'œuvre du monde.
Le plaisir est aussi un manque de besoin (donc contradiction a l'hystérie de désir capitaliste).
Le bien = éviter le mal. Plaisir = indolence (absence de douleur). Et donc l'un n'existe pas sans l'autre. Limite naturelle de plaisir = absence de douleur et un dépassement entraîne un plaisir vain.
Cela entraîne l'idée de prudence (fronesis). Et sagesse qui est le dieu parmi les mortels. Pour cela est nécessaire un vue de la nature rationnelle.
Au XVIII siècle.
Influence de l'atomisme – jusqu'à Bachelard (L'esprit atomistique). On trouve l'atomisme dans toutes les religions.
Matière (matérialisme comme prolongation de la politique rationnelle): perpétuée du monde derrière nous, et aussi du temps. Mais aussi changement. Mais ces changement ne sont pas par inertie – la nature n'est pas stupide. Pour Diderot on ne doit pas confondre la matire brute et la matière propre qui a une faculté de s'organiser. D'ou vient l'idée de l'énergie.
Il y avait une confusion entre atome et molécule.
Matière est la cause de tout (même de la vide).
Dieu est une somme de tous les entres, choses, actes.
Immatériel ne peut pas être la cause de soi-même et de la nature.
17/II – 2012
Démocrite.
Son importance.
Sa lutte contre atomisme est peu étudiée. Il est lie a un déclin du matérialisme grecque.
Ses idées sont divisées entre:
- physique et atomisme (parle des atomes comme idées, formes physiques du monde matériel);
- atomicité de l'être;
- existence de l'espace vide (qui n'est pas la cause du mouvement mais une conditionsine qua non);
- hasard / nécessite. Démocrite accepte un hasard (At considère que Démocrite tout rapporte au nécessaire), le monde n'a pas de providence, pas de pour que. Mais hasard (automatos) est un autre mot pour nécessite (au moins signal de notre ignorance)
- La nature peut bien être aveugle.
- Le pesanteur n'est pas inhérent a l'atome.
18/II – 2012
Voir passe, présent et future de la formule épicurienne: nous mangeons, buvons car demain nous mourrons.
Le présent se traduit comme cela: Épicurisme part de l'idée de l'unité de plaisir (bien qu'il y ait un cadence de plaisir). Et cette idée consiste à l'absence de douleur.
Contre tradition anachronique (e.g. chez Hayame) qui parle du deuil du jour ou le présent est pourri par le passe – et donc il est nécessaire de courir pour le plaisir. + idée de l'Ancien Testament (Livre d'Ischia) – dans lequel nul ne survivra. + en Égypte (e.g. dans Hérodote) – il faut même faire des efforts pour avoir le plaisir et éviter la crainte de mort en y pensant (aussi dans Montaigne). + dans les textes grecques – il faut garder pour soi-même le plaisir qu'on a, manger et boire autant qu'on a.
Quant au future: sert comme un épicurisme sans une religion (formule qui ne se suscite que de ventre. L'épicurisme est donc une sorte de morale concurrente au Christianisme.
Ou (pour Roussin) comme incitation de profiter de la nature tant qu'elle est nous donnée. Chansons de boire (e.g. chez Molière). Plaisir est instable.
Ou ce pour qui le Christianisme est une religion de corruption et qui cherchait un alternative dans Inde (e.g. Schopenhauer). + Feuerbach: si je suis mortel – le dieu n'existe pas. + Brecht: la bouffe vient le premier et puis la morale. + Dostoïevski (dans Besi) – si le dieu n'existe pas, commet suis-je…
20/II – 2012
Matière. L'homme n/est qu'un être physique (Colbach). L'homme moral est toujours physique mais considéré d'un certain angle. Dans le Système de la Nature, chapitre VI – pour avoir l'ame et un contact avec elle, elle doit être matérielle. L'homme a vécu un état de la nature de l'homme (avant toute institution) même si on n'a pas de preuves. Cet état de la nature est donc une fiction, structure logique.
L'ame est liée avec le cerveau.
Matérialité de l'ame:
- Pour les matérialiste l'ame est constituée de la matière, d'atomes finis.
- Pour Hobbes l'ame est un accident du corps, une manière de le considérer (= Hobbes, Diderot). v. Sade qui toujours parlait de la matérialité de l'ame.
- Pour Diderot l'ame est l'harmonie (vient de Phédon de Pto + pythagoriciens), une manière de constituer le corps, comme la musique.
- Pour Sade l'ame est l'ame générale du monde, un feu de la nature, électricité, qui avec la mort s'exalte est se réunit avec le feu universel.
- Dans l'hylozoïsme (Robinet) la matière est organique, organisation est une qualité nécessaire de la matière (presque vivant), et matière est essentiellement vivante, pas de distinction avec la matière morte.
Cela pose le problème de l'ame des bêtes. Pour Diderot les bêtes n'ont pas de l'ame, car – entre autres – ils n;ont pas de vie éternelle.
Autre vision – chez Leibniz, pour qui l'ame et le corps constituent l'unité.
D'ou vient l'idée de l'homme comme machine animé par les sentiments physiques. E.g. Helvétius dans Traite de l'Homme.
Encore autre: pour Cabanis – certaines substances en contact acquièrent des propriétés = pour l'ame.
Encore autre: passage du non-vivant au vivant – il existe une chaîne sans interruption de tels passages.
Religion et morale.
Pour Diderot le morale n'est pas dépendante des convictions religieuses, on peut être vertueux sans religion. Il rejette ainsi l'idée que si le dieu est mort – tout est termine (Ivan Karamazov).
Autrement: Plekhanov – activité dans ses propres intérêts bien compris est vertueuse, l'idée de sagesse sans Dieu.
Autrement: idée que la religion est un moyen de personnification des forces naturelles – tyrannie et obscurantisme pour la Lumière + religion est antisocial car encourage la haine et discord ente les hommes.
Politique a été influence par le matérialisme (e.g. Robespierre s'est référé a Rousseau).
La structure sociale a été analysée comme communauté des biens.
S'est posé le problème de la naturalité de l'inégalité. Pour Helvétius – non.
Pour la propriété: Golbach disait que la nation est déterminée par la possession et les hommes en possession. Donc idée de suffrage censitaire.
Quant au bonheur – pour Golbach la société n'est utile que pour assurer le bonheur des citoyens.
Helvétius considère l'éducation comme tout ce qui est vécu, donc expérience. Donc il n'y a pas d'égalité, les dons sont différents, le talant est supérieur.
Le Bonheur (chez Lucrèce)
- accumulation de plaisir;
- ataraxie;
- bonheur de la lutte.
Contre le bonheur individuel, donc exaltation de petit bonheur individuel (accentue par capitalisme).
Chez Maupassant::
- simplicité (contre le lux des anciens chrétiens);
- sentiment de plénitude;
- constance.
Confusion entre 2 signification de mot "bonheur": grand bonheur v. chance (adomnia v. catipia). Et tout le monde cours auprès le bonheur – At (lequel?).
Droit de bonheur – chez At est réservé aux hommes-citoyens. Le bonheur est l'état absolu pour les anciens.
Approche métaphysique, religieuse ou la vraie vie est ailleurs, ici on est soldat (Pascal). Donc le bonheur consiste en convivialité de vie, communauté. La même idée chez St. Augustin + utilité de Dieu (qui donne tout dont on profite ici).
D'ou vient le renonciation de plaisir et valorisation de souffrance.
Contre cela: la tradition du matérialisme selon laquelle vivre est bien, et le bonheur est la santé et normalité (e.g. Feuerbach). Chez Rousseau le bonheur est un sentiment de vivre + absence de maladies. Craindre la mort = gâcher la vie.
Approche éthique. (v. hédonistes, ne = Épicure) A cause de ressurection il faut vivre éthiquement. Le bonheur suppose les limites, e.g. la mort. Les soucies font partie du bonheur (e.g. Montaigne, stoïcisme, libertins).
+ respect des lois chez Kant – v. respect de soi-même chez Démocrite.
Approche psychologique (influence de climat, environnement).
Approche sociologique (e.g Neruda)
21/II – 2012
Les libertins.
(on cherche Épicure) Sexualité comme continuation des sentiments normaux.
- Plus l'esprit est cultive, moins il est naturel, et on pervers la nature (= maniérisme). Mais on ressentit la mélancolie de la nature (Rousseau) et on imite la nature dans le comportement, vêtements etc.
- Imagination – source de dérèglement. Tout est fictif, trompe l'œil, mais tout le monde connaît le règles – donc indifférence.
- L'amour prend 2 formes: goût v. passion. L'amour agit malgré nous – il nous emmène vers thelos, feu charnel ou est le plaisir. Tout est passion. Amoureux de l'amour.
- Agitation du monde et désir trompe l'ennui intérieur. Donc attachement au présent.
- Aveuglement de l'amour, il ne faut pas voir la réalité. L'amour donc se cristallise graduellement.
- Importance du bon moment, il est hasardeux, fugitif – il faut savoir le saisir. Donc idée matérialiste qu'il n'y a pas de goût coupable, tout est naturel. Pulsion de Freud.
- L'amour platonicien est absurde, seul l'amour charnel existe – vers commerce de sens (= Épicure).
- Chacun cherche utile propre – l'habitude donne naissance a l'amour.
- Nominalisme: l'abus de mots prend place de la pensée. Mais les mots signalent toujours une volonté de l'amour, aimer = manier les mots avec aisance pour masquer tyrannie mutuelle des sexes.
XVII – l'époque de "beaux esprits" = "libertinage érudit".
Les formes:
- de mœurs;
- de littérature;
- érudit.
+ intérêt a l'immoralité de l'ame.
Tétrade: Naudet, Gassendi, La Motte le Voyer, Diodati / Patin.
Ils critiquaient les autres libertins pour les vices et référence aux idées libertines non-réfléchi.
22/II – 2012
Maupassant.
Philosophie désespérée. Fatalité dans les romans presque grecque. + pensée finaliste: tout est pour qch.
Influence de Schopenhauer.
Donc:
- force irrésistible des instincts, donc déterminisme et destin. L'homme = bête et aussi dépendant du climat etc. matérialisation totale de l'image, son, lumière, etc.
- Sentiments sont instinctifs – donc égoïsme de l'homme, inconscient de l'homme (pas tout à fait Freud), critique de l'amour et de ses illusions. Hédonisme v. naturalisme. L'homme = bête, pan-sexualisme.
- Hanté par la mort (de Horace). Athéisme, pessimisme. Pas de déocée, Maupassant accuse Dieu, il est méchant, il se moque. Idée de Sade: créer = détruire. D'où l'idée de vengeance. Abandon des passions insupportables – la mort est libératrice.
- Besoin de massacre réside dans chacun, sadisme profond. Dénonciation matérialiste de la guerre, pacifisme car la guerre est un moyen d'échapper le matérialisme.
- Nominalisme – le mots vides. Critique de l'essentialisme dogmatique. L'histoire de "rosière".
